DECLARAÇÃO CONJUNTA DO GRUPO P5 - Destruição das instalações da Radio Capital FM
Tais actos, que violam a liberdade de expressão e o direito à informação das pessoas, são repreensíveis num Estado de direito e minam seriamente a liberdade de opinião, que é fundamental nos Estados democráticos.
Por conseguinte, o Grupo P5:
Condena veementemente estes actos, os seus autores e a destruição das instalações da Radio Capital FM.
Convida as autoridades competentes a tomarem as medidas necessárias para identificar os perpetradores, para que possam ser responsabilizados perante a justiça.
Finalmente, solicita às autoridades competentes que criem e garantam condições de segurança para os meios de comunicação social, bem como a necessária protecção dos jornalistas, para que estes possam realizar o seu trabalho livremente.
Feito em Bissau, 29 de Julho de 2020
DÉCLARATION CONJOINTE DU GROUPE P5
Le groupe des cinq (5) partenaires internationaux de la Guinée-Bissau, connu sous l’appellation de « Groupe P5 », à savoir la Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), l'Union Africaine (UA), la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP), l'Union Européenne (UE) et les Nations Unies (ONU), a appris avec stupeur et grande inquiétude, que des actes de vandalisme ont été perpétrés le dimanche 26 juillets 2020 à Bissau par des hommes armés arborant des uniformes, sur les installations et les matériels de la Radio Capital FM.
Ces actes attentatoires à la libre expression et au droit à l’information des populations sont condamnables dans un Etat de droit et portent une grave atteinte à la liberté d’opinion, fondement essentiel des Etats démocratiques.
Par conséquent, le Groupe P5 :
- Condamne fermement ces actes ainsi que leurs auteurs et la dégradation des installations de la Radio Capital FM.
- Invite les autorités compétentes à prendre les mesures nécessaires pour identifier leurs auteurs afin qu’ils en répondent devant les instances judiciaires.
- Demande enfin aux autorités compétentes de créer et de garantir les conditions de sécurité aux médias et la protection nécessaire aux journalistes pour leur permettre d’effectuer librement leur travail.
Fait à Bissau, le 29 juillet 2020